La punition

« Le blabla ne sert à rien », explique Didier Pleux, Psychologue et auteur du Manuel d’éducation à l’usage des parents. Autrement dit, inutile de répéter sans cesse : ne fais pas ci, ne fais pas ça … Quand l’enfant désobéit, il faut agir.

Si aujourd’hui la parentalité positive a tendance à prohiber la punition, les parents 2.0 ont toutefois recours à elle.

La punition a pour but de fixer des limites non seulement à l’enfant mais aussi aux parents. On pourrait même dire qu’elle établit un équilibre au sein de l’éducation familiale.

Pourquoi faut-il punir ?

Dès lors que l’enfant enfreint les règles et les normes de la famille ou du groupe social dans lequel il se trouve, le parent se doit de le rappeler à l’ordre.

Un autre moment est le comportement dangereux de l’enfant, pour lui-même ou pour les personnes qui l’entourent.

Nous avons recours à la punition principalement pour 3 choses :

• Le manque de respect

• Un comportement déplaisant

• L'entêtement

Au-delà de le punir pour son acte, il faudrait que l’enfant comprenne pourquoi il est puni. D’où l’importance de la communication. Le parent doit lui expliquer en quoi ce qu’il est fait est mal pour lui ou son entourage, lui en expliquer les conséquences et ensuite le punir. Pour cela, le choix des termes est très important, surtout ne pas rabaisser l’enfant ou utiliser des termes violents ou des injures.

L’enfant doit savoir dès le bas âge, que tout n’est pas permis de faire. La punition contribue au bien-être de l’enfant. Il se sent ainsi surveillé, protégé et même aimé par ses parents.

Toutefois, le choix du mode de punition de l’enfant est très important. Il faut éviter les sanctions qui privent l’enfant d’un élément nécessaire à son bien-être : nourriture par exemple. L’idéal serait de le priver de ce qu’il aime. Par exemple, l’interdire de télévision sur une durée, l’éloigner de ses jouets ou restreindre son espace en le mettant « au coin » ou dans sa chambre.

En conclusion, la punition reste nécessaire à l’éducation de l’enfant. Mais pas de manière à lui causer des troubles physiques et/ou psychologiques graves. Ainsi, l’enfant, en grandissant aura assimiler que pour bien vivre dans la cellule familiale et dans la société, il y a des règles auxquelles on doit se conformer.